Cabinet de Kinésithérapie  

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Stress, hormone et cerveau.

01/06/2022

Stress, hormone et cerveau.

Qu'est ce que le stress, comment agit-il au niveau du cerveau et quelles en sont les conséquences sur notre corps? Voici un petit résumé des réponses à ces questions.

Définition du terme « Stress » par le Docteur Hans Selye :


« Agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un
déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ; agent qui agresse ; tension
nerveuse, contrainte de l’organisme face à un choc (événement soudain, traumatisme,
sensation forte, bruit, surmenage) ; état d’une personne soumise à cette tension » (Selye Hans,

Le Stress de la vie, 1956) .


Lorsqu’un sujet de stress est enregistré au niveau cérébral, l’amygdale, les voies visuelles
et sous corticale sont activées. Le système sympathique est activé et les glandes
médullosurrénales produisent alors l’adrénaline puis la noradrénaline. L’hypothalamus
sécrète la corticotropin releasing hormone (CRH) et la vasopressine destinées à
l’hypophyse qui sécrète alors l’adrénocorticotrophine (ACTH). L'ACTH agit à son tour sur
les cellules de la cortico-­‐surrénale qui libèrent le cortisol.


Une fois libérée le cortisol agit dans tout l’organisme, y compris le cerveau

 

Sur le plan physiologique, le stress se traduit par:

  1. Une augmentation de la fréquence cardio-­‐respiratoire, une vasodilatation dans les
    tissus musculaires et une augmentation de la tension.
  2. Une analgésie.
  3. Une mobilisation d'énergie: augmentation du captage du glucose par les muscles
    et accroissement de la force musculaire, augmentation de la néoglucogenèse
    (foie), d'acides aminés (muscles) et d'acides gras libres (tissus adipeux) et baisse
    de synthèse des acides gras.
  4. Un ralentissement de la digestion et de la croissance et une baisse de l'immunité
    et de la reproduction.

 

Alors que le stress occasionnel a peu de répercussion sur l’organisme, le stress chronique
est affaiblissant. L’organisme exposé de façon prolongée et répétée avec l’agent
stressant et est donc en mode « alerte » en continu. Les hormones sont sécrétées sans
interruption pouvant mener à l’épuisement de l’organisme.

 

Le stress mobilisant une grande quantité d’énergie, l’exposition prolongée ou répétée à
l’agent stressant épuise les capacités énergétiques de l’organisme avec pour
conséquence une baisse de la glycémie et donc un épuisement des ressources cellulaires.
Parallèlement à cette carence énergétique, toute une partie des fonctions de l’organisme
ne sont peu ou plus assurées. Il s’agit par exemple de la digestion, du système
immunitaire, de la guérison, de la croissance, etc.

 

 

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