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Harzé - Aywaille - Ferrière -Stoumont
05/09/2024
Points clés
Plus de 80% des personnes connaîtront des douleurs au niveau de leur dos au moins une fois au cours de leur vie (1). Bien que ce soit désagréable, il est donc normal d’avoir un épisode occasionnel de mal de dos, de la même manière qu’on peut avoir un mal de gorge, un refroidissement en hiver ou un mal de tête.
Les douleurs de dos disparaissent spontanément pour la majorité des personnes dans les 6 semaines à 3 mois suivant leur survenue (2, 3).
Même si les douleurs sont souvent très intenses lors d’un épisode aigu de mal de dos (souvent appelé lumbago, tour de rein, lombalgie), dans plus de 90% des situations le mal de dos n’est PAS lié à une blessure grave (4). Dans environ 5-10% des cas, des douleurs dans la cuisse ou la jambe (souvent appelées « sciatique ») peuvent être associées au mal de dos. Une consultation chez un professionnel de santé est alors nécessaire afin de s’assurer du bon fonctionnement du système nerveux. Dans la majorité des cas, la situation reste cependant sans gravité et l’évolution évoluera spontanément de manière positive.
Dans plus de 90% du temps le mal de dos n’est PAS lié à une blessure grave.
Moins de 5% des situations de mal de dos reflètent un problème qui nécessite une prise en charge spécifique, médicale ou chirurgicale (4, 5). Il s’agit notamment des cas de spondylarthrite ankylosante, de fractures, de cancer, d’infection ou encore de syndrome de la queue de cheval. Il est nécessaire de prendre rapidement contact avec votre médecin afin de réaliser des investigations supplémentaires si vous présentez certains éléments ci-dessous en lien avec votre mal de dos (4) :
Bibliographie
08/10/2023
Le cartilage est une structure des articulations qui facilite le mouvement entre deux os. Cette matière blanchâtre ne possède pas de vaisseau sanguin et n'est donc pas irriguée par le sang. Pour se nourrir et évacuer les déchets produits par les cellules cartilagineuses, il utilise donc un autre moyen : le liquide synovial et le MOUVEMENT.
Chaque cartilage est entouré d'une membrane appelée la membrane synoviale. Cette membrane, qui elle est irriguée par le sang, produit de la synovie, le liquide présent dans toute articulation. Ce liquide est constamment renouvelé grâce aux échanges cellulaires avec la membrane et peut donc nourrir le cartilage.
Mais ce n'est pas suffisent. Il n'y a pas de pompe dans le cartilage qui permet de sortir le liquide "usé" et d'y remettre du nouveau.
Prenons le genou lors de la marche comme exemple. Lorsque nous nous appuyons sur notre jambe droit, les cartilages du genou droit sont pressés et à la manière d'une éponge, le liquide "usé" en sort. Quand nous nous appuyons sur la jambe gauche, les cartilages de droite ne sont plus pressés et comme une éponge baignée dans un liquide sur laquelle on relâche la pression, du nouveau liquide rentre dans le cartilage.
C'est donc le MOUVEMENT qui permet ces échanges!! S'il n'y a pas de mouvement, les cartilages ne sont pas nourris. Et sans une hydratation suffisante non plus.
Bougeons et buvons de l'eau en suffisance!!!
07/03/2023
Tu es enceinte? Tu vas devenir parent, Bébé est déjà là?
Tu te rend compte que tout n'est pas rose?
Il y a un groupe de parole sur la province de Liège animé par Aurore Georges, sage-femme et Caroline Frischen, psychologue.
C'est un endroit pour en parler, pour écouter, se sentir rassurer et vous rendre compte que vous n'êtes pas seul dans ce cas..
Simplement écouter, échanger et passer un moment de détente...
Si vous en éprouvez le besoin, n'hésitez pas!!
Aurore Georges 0478 21 66 60
Caroline Frischen 0494 11 05 36
23/08/2022
Nous avons tous l'image bien ancrée, vue dans les histoires, les films et autre, du nourrisson que l'on berce horizontalement dans nos deux bras rassemblés. Dans ces fictions, l'enfant se calme grâce à cette position et ces mouvements. Et en vrai ?
Nous pouvons observer qu'effectivement les bercements apaisent l'enfant.
Par contre, la position horizontale n'est souvent pas la plus efficace.
En portage physiologique, nous conseillons plutôt les positions verticales pour plusieurs raisons :
Tout d'abord, pendant les premières semaines de vie, la motricité volontaire de l'enfant se situe principalement au niveau de la tête et du coup. Leur musculature n'étant pas encore très forte, de par la gravité, le simple fait de les allonger rend les mouvements du cou difficiles voir impossibles pour les tout-petits. Hors, leur donner la possibilité de mobiliser cette région du corps leur permet de pouvoir diminuer certaine tension musculaire et de se mettre dans la position qu'il leur est préférable.
Ensuite, la verticalité améliore la digestion. (c'est toujours utile)
Et pour finir, dans les positions verticales faces au porteur, l'enfant participe activement au portage ce qui améliore sa psychomotricité.
Si vous voulez faire l'expérience, garder en tête que l'enfant sera mieux placé et plus confortable s'il est porté avec ses genoux situés plus haut que le niveau de son bassin.
Bon portage!
01/06/2022
Définition du terme « Stress » par le Docteur Hans Selye :
« Agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un
déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ; agent qui agresse ; tension
nerveuse, contrainte de l’organisme face à un choc (événement soudain, traumatisme,
sensation forte, bruit, surmenage) ; état d’une personne soumise à cette tension » (Selye Hans,
Le Stress de la vie, 1956) .
Lorsqu’un sujet de stress est enregistré au niveau cérébral, l’amygdale, les voies visuelles
et sous corticale sont activées. Le système sympathique est activé et les glandes
médullosurrénales produisent alors l’adrénaline puis la noradrénaline. L’hypothalamus
sécrète la corticotropin releasing hormone (CRH) et la vasopressine destinées à
l’hypophyse qui sécrète alors l’adrénocorticotrophine (ACTH). L'ACTH agit à son tour sur
les cellules de la cortico-‐surrénale qui libèrent le cortisol.
Une fois libérée le cortisol agit dans tout l’organisme, y compris le cerveau
Sur le plan physiologique, le stress se traduit par:
Alors que le stress occasionnel a peu de répercussion sur l’organisme, le stress chronique
est affaiblissant. L’organisme exposé de façon prolongée et répétée avec l’agent
stressant et est donc en mode « alerte » en continu. Les hormones sont sécrétées sans
interruption pouvant mener à l’épuisement de l’organisme.
Le stress mobilisant une grande quantité d’énergie, l’exposition prolongée ou répétée à
l’agent stressant épuise les capacités énergétiques de l’organisme avec pour
conséquence une baisse de la glycémie et donc un épuisement des ressources cellulaires.
Parallèlement à cette carence énergétique, toute une partie des fonctions de l’organisme
ne sont peu ou plus assurées. Il s’agit par exemple de la digestion, du système
immunitaire, de la guérison, de la croissance, etc.
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